Veuillez entrer une valeur dans la liste
Comparer avec les centres-villes :
Comparer avec un autre centre-ville :
Veuillez entrer une valeur dans la liste
Les ménages en situation de pauvreté sont ceux dont le revenu disponible
par unité de consommation (ou niveau de vie) est inférieur au seuil de pauvreté.
En 2017, année de référence de données utilisées, celui-ci était de 1 041€ par mois.
Leur nombre est ramené au nombre total de ménages, issu de la même source de données.
Le fait de mesurer la pauvreté à l’échelle du ménage et pas de l’individu (comme
dans le cas du taux de pauvreté) induit un biais potentiel, celui de la différence
de taille moyenne des ménages touchés par la pauvreté. Est ici mesurée la fréquence
des situations de pauvreté parmi les ménages et pas au sein de la population dans
son ensemble.
La part des logements de moins de 10 ans parmi le nombre total de logement nous renseigne
sur la dynamique de construction. A été comptabilisé le nombre de logements dont la date
de construction est égale ou supérieure à 2011 ramené au nombre total de logements
dans le millésime 2020 des Fichiers Foncier du Cerema.
L'indice de concentration est calculé par le ratio du nombre de commerces du centre-ville par le nombre total de commerces dans la commune
L’indice de spécificité indique si la composition du tissu commercial d’un centre-ville
est égale à celle observé en moyenne dans les centres-villes de la même catégorie
de centralité. Dans ce cas l’indice est égal à 0 (par exemple une ville où 5 %
des commerces du centre-ville sont des boulangeries, comme le sont en moyenne
les commerces des centres-villes des centralités de même catégorie, et cette égalité
est valable pour tous les types de commerces), il tend vers 1 dans le cas contraire.
Le calcul de l’indice repose sur le nombre de commerces du centre-ville qui devraient
changer d’activité pour atteindre cette égalité, rapporté au nombre total de commerces
du centre-ville.
L’indice de spécialisation indique si la composition du tissu commercial
d’un centre ville est égale à celle du tissu commercial du reste de la commune.
Dans ce cas l’indice est égal à 0 (ex. dans une commune où 30% des commerces sont situés
en centre-ville, la part de chaque type de commerce en centre-ville est de 30%),
il tend vers 1 dans le cas contraire. Le calcul de l’indice repose sur le nombre
de commerces qui devraient changer d’activité pour atteindre cette égalité,
rapporté au nombre total de commerces.
A noter que la donnée provient de la Base Permanente des Equipements (BPE)
de l’Insee de 2020. 40 équipements commerciaux ont été choisis parmi
une liste pour réaliser l'analyse.
L’offre culturelle du centre-ville
est appréciée à l’aide d’un indicateur composite s’appuyant sur :
• Le taux d’équipement en cinéma, conservatoire dispensant un enseignement initial de musique, de danse et/ou d’art dramatique,
ensemble de structures culturelles (théâtres, centres nationaux des arts de la rue et de l’espace public, pôles nationaux du cirque)
gérées par ARTCENA (alliance du Centre national du théâtre et de HorsLesMurs consacré au cirque et aux arts de la rue),
bibliothèque (médiathèque, bibliothèque, point lecture, dépôt lecture…) relevant des collectivités territoriales,
l’ensemble des structures culturelles dédiées à la musique et à la danse (centres chorégraphiques nationaux, centres de développement
chorégraphiques nationaux, centres nationaux de création musicale, opéras nationaux en région, orchestres nationaux en région, scènes
de musiques actuelles, zénith) sur le centre-ville pour 1 000 habitants. L’indicateur est calculé par le ratio du nombre d’établissements
(SOURCE : FICHIER BPE 2020 GÉOLOCALISÉ ET À JOUR, CODES F303, F305, F306, F307, F308, F309)
sur le nombre d’habitants (SOURCE : INSEE, DONNÉES CARROYÉES, 2017).
En multipliant ce ratio par 1 000, on en déduit la densité d’établissements pour 1000 habitants. Le même taux est calculé pour la périphérie.
• Le ratio entre le taux d’équipement du centre et celui de la périphérie. Ce ratio permet d’identifier si le niveau d’équipement est plutôt favorable
au centre-ville ou à sa périphérie.
• L’indice de concentration équipements culturels. Cet indice est calculé en faisant le rapport entre le nombre d’établissement en centre-ville et le nombre
d’établissement en périphérie.
Chaque élément est noté de 1 à 5 en fonction de la dispersion de l’ensemble de l’échantillon et l’indicateur est la moyenne de ces trois notes. Une note élevée reflète une forte concentration de l’offre sur le centre-ville plutôt que sa périphérie, avec une offre pour 1000 habitants sur le centre-ville
parmi les plus fortes du panel et plus élevée que sur la périphérie.
La convivialité du centre-ville ainsi que l'offre de loisirs du centre-ville sont obtenus de la même manière à partir
d'autres établisements :
• La convivialité sur les bars et restaurants (SOURCE : FICHIER SIRENE GÉOLOCALISÉ ET À JOUR)
• Les loisirs sur les bassins de natation, boulodromes, tennis, vélodromes, domaines skiables, centres équestres, stades d’athlétismes, terrains de golf,
parcours sportif/santé, aires de sports de glace, plateaux et terrains de jeux extérieurs, salles spécialisées (basket-ball, handball, etc.), terrains de grand
jeux (football, rugby, etc.), salles de combat, salles non spécialisées (salle polyvalente, des fêtes), roller-skate-vélo bicross ou free-style, sports nautiques,
bowlings, salles de remise en forme, salle multisports (gymnases) (SOURCE : FICHIER BPE 2020 GÉOLOCALISÉ ET À JOUR, CODES 101 À F121)
Pour chacun des centres-villes étudiés, un isochrone de 15 minutes à pied via le réseau a été calculé.
L’indicateur sur l’accessibilité piétonne du centre-ville se calcule par le rapport entre le nombre
d’habitants contenu dans un rayon de 15 minutes à pied autour du centre-ville et
la population de la commune observée.
Un réseau cyclable regroupe plusieurs catégories de voies : les pistes cyclables en site propre
exclusivement réservées à la pratique cycliste, les bandes cyclables où une partie de la chaussée
est réservée aux cyclistes avec une simple délimitation par un marquage au sol, et les double-sens
(ou contresens) cyclables qui sont des voies à sens unique et limitées à 30 km/h pour les véhicules
motorisés sur lesquelles les cyclistes sont autorisés à circuler dans les deux sens. Est observé ici
le degré de cyclabilité, soit la part du réseau cyclable dans chaque centre-ville. Ce taux est calculé
en divisant la longueur du réseau cyclable par la longueur de l’ensemble de la voirie (exceptés les
autoroutes et les voies rapides). Cet indicateur ne prend donc pas en compte la qualité des infrastructures.
Près de la moitié des centres-villes n'ont pas de voie cyclable.
L’offre de soins regroupe l’ensemble des professionnels de santé, libéraux ou salariés
et concerne entre autres les médecins généralistes qui constituent l’offre de soins de premier recours.
Est observé ici la densité de médecins généralistes, soit le ratio du nombre de médecins généralistes
pour 10 000 habitants (le choix a été fait de prendre ce ratio afin de s’adapter à la population des
centres-villes qui est très rarement supérieure à 100 000 habitants, soit le ratio standard pour
apprécier la densité médicale).
Sont considérés comme espaces verts : les parcs, les jardins et les espaces forestiers issus de la base OpenStreetMap.
A ensuite été calculé la part d’espaces verts situés dans le centre-ville et dans un rayon de 500 mètres autour de
ce dernier en faisant le ratio entre la surface d’espaces verts et la superficie totale de la zone couvrant le
centre-ville et les 500 mètres autour de ce dernier. A été décidé de prendre un rayon de 500 mètres car, à la différence
des équipements qui ont été pris en compte pour réaliser les périmètres de centres-villes, les espaces verts ne rentrent
pas dans cette catégorie et il était donc intéressant d’élargir un peu le périmètre du centre afin d’intégrer les espaces
verts à proximité immédiate.
À noter : OpenStreet map est open source, librement modifiable et faite par des internautes.
Il ne s’agit donc pas d’un recensement exhaustif des espaces verts.
La mixité fonctionnelle du centre-ville est appréciée à l’aide du ratio relatif activité/habitat.
À défaut de données d’emplois robustes et ouvertes à l’échelle des centres-villes, l’indicateur est calculé par le ratio
du volume d’établissements (SOURCE : FICHIER SIRENE GÉOLOCALISÉ ET À JOUR) sur le volume de logements
(SOURCE : INSEE, DONNÉES CARROYÉES, 2017). En multipliant ce ratio par 100, on en déduit la densité d’établissements pour 100 logements.
À noter que le fichier Sirene a été nettoyé en retirant les sociétés civiles immobilières (SCI) et formes juridiques assimilées
ainsi que les codes d’activités 6820A (Location de logements) et 6820B (Location de terrains et d’autres biens immobiliers).
Le taux de connectivité est ici défini comme la part, parmi les immeubles éligibles à la fibre optique,
des immeubles dans lesquels la fibre optique a été déployée. Il est calculé à partir de la base de données trimestrielle
de déploiement de la fibre optique à l’ARCEP à la maille infra-communale à l’immeuble. Le millésime exploité
est le premier trimestre 2022.
L’indicateur de nombre de tiers-lieux est issu du recensement national 2020 réalisé par
l’association France Tiers-Lieux. La base de données compile les recensements existants identifiés
(recensement du CGET de 2018, cartographie de PiNG, cartographie de la Compagnie des tiers-lieux, etc.)
auxquels s’ajoute un recensement par questionnaire réalisé par l’association. Au total, ce sont 2 300 tiers-lieux
qui ont été recensés en France. Toutefois, leur nombre est en constante progression et est estimé par
France Tiers-Lieux entre 3 000 et 3 500 à fin 2022. Pour information, le panel des centralités étudiées accueille
80% des tiers-lieux des 2 300 tiers-lieux recensés dans la base de données.
Plus 90% des centres-villes n'ont pas de tiers-lieux.